
La violence avec laquelle on a traité des hommes doit être vue pour ce qu'elle est : les victimes ont été traité comme du bétail, comme des parasites (des créatures gênant la production), ou comme des matières premières dans une chaîne industrielle ; c'est à dire comme des êtres promis à la destruction par nature. Mais pas une destruction gratuite : simplement la destruction habituelle qui accompagne la production.
-Les victimes "de la destruction habituelle qui accompagne la production, ou... le risque... acceptable ?
-Disons que la distinction entre production et risque relève, pour le Système, de la subjectivité, c'est à dire de l'arbitraire, et dont la communication doit permettre de se débarasser à peu de frais.
-Et selon vous, le risque acceptable ou supportable, pour la catastrophe de Fukushima, c'est combien de morts, combien de malades, combien de terres invivables. combien de gens envahis de chagrin qui pleurent autour de moi ?
-Ta description « La violence avec laquelle on a traité des hommes doit être vue pour ce qu'elle est : les victimes ont été traité comme du bétail, comme des parasites (des créatures gênant la production), ou comme des matières premières dan...s une chaîne industrielle ; c'est à dire comme des êtres promis à la destruction par nature. Mais pas une destruction gratuite : simplement la destruction habituelle qui accompagne la production. » s'applique encore parfaitement au mépris dans lequel on traite les animaux non-humains à ce jour dans la majorité de l'industrie, qu'elle soit alimentaire, textile, élevage d'animaux domestiques, divertissement etc.
-Exactement. Les modes de destruction des hommes du passé sont encore parfaitement actuels. Tout existe ; tout reste à nouveau mobilisable, à mobiliser.

Le signe véritable de l'amplification des risques, c'est que seule la tyrannie, avec la complicité des masses, permettra de continuer - c'est l'attente de nouvelles, gigantesques tyrannies.
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